François Marland

François Marland est connu dans le monde des affaires malgré sa discrétion. Après avoir exercé au barreau, il a décidé de changer de cap en se lançant dans la grande distribution. Retour sur son parcours.

Biographie

François Marland est né le 17 janvier 1954 à Paris. Il est issu d’une famille bourgeoise, dont le père était un pédiatre reconnu. Il est marié et père de trois enfants, et réside actuellement en Suisse avec sa famille.
Né en région parisienne, l’homme a naturellement débuté son parcours scolaire dans les écoles privées de la capitale française, précisément à l’école de la rue de Florence et au Collège Sainte Barbe où il effectua son cursus de collégien.
Après le BEPC, il est orienté au Cours Polles Rocher (1973 – 1974) où il obtient son baccalauréat. Hésitant entre la médecine et le droit, il a fini par intégrer l’Université de Nanterre.

Formation et parcours professionnel

Il intègre l’Université de Nanterre en septembre 1974 pour apprendre le droit et la législation du travail. Deux années plus tard, il obtient sa licence. Il continue ses études et décroche une maîtrise en Droit en 1979.
Il a fait ses débuts dans le monde professionnel au sein du Crédit Lyonnais, en tant qu'avocat de Simon Luel, spécialiste de l’ingénierie financière, qui ensuite prendra en charge les casinos du Lyonnais. C’est dans cet emploi qu’il découvre le monde des assurances et des finances. Il a continué à enrichir ses connaissances et a décroché un contrat avec la société BNP Paris. Il y occupa une fonction importante et effectua des voyages à travers le monde pour contracter de nouveaux accords.
Après des mois d’exercice de la profession, il est embauché par la société International Bankers, spécialisée dans les intermédiations monétaires.
En 1987, il décide de quitter le barreau pour se lancer dans le monde des affaires. C’est ainsi qu’il crée sa propre société baptisée Marland Distribution.

Marland Distribution : un projet d’envergure

De 1987 à 1992, il entre dans le monde des affaires et fonde la société Marland Distribution. Il est soutenu dans son projet par plusieurs entités, dont le groupe International Bankers. Sa première affaire est le rachat d'Elmetherm, une maison spécialisée dans la fabrication de machines-outils.
En l'espace de quatre ans, l’entreprise se positionne comme un opérateur incontournable dans le commerce de gros et enchaîne les acquisitions. Elle est présente entre autres dans la communication, la distribution de produits alimentaires, l'immobilier, les articles de sport, les équipements de salles de gym, et le matériel d'hygiène.
La société étant en plein essor, il rachète plusieurs autres entreprises telles que Rallye, Escoulan et Disco, une filiale du Printemps. L’avocat devient un véritable homme d’affaires et s'impose comme une des figures de la distribution.
Il fonde ainsi son propre groupe, appelé « Marland Distribution ». Ce groupe est composé de plus d’une centaine d’entreprises en France. Au total, on ne compte pas moins de 2 000 magasins possédés par Marland Distribution. Parmi ces différents magasins, on retrouve essentiellement des grandes et moyennes surfaces spécialisées dans la vente de produits alimentaires. Mais d’autres secteurs de la grande distribution sont concernés avec notamment des magasins de vente d’équipements sportifs ou de produits d’hygiène. Par ailleurs, le groupe possède également des entreprises spécialisées dans la communication, l’immobilier, et même la réparation d’équipements ferroviaires. Marland Distribution devient ainsi un groupe diversifié, impactant de nombreux secteurs.
En quelques années seulement, le groupe devient très influent sur le marché français et présente un capital de plus de 7 milliards de francs. Grâce à son sens des affaires et sa pugnacité, François Marland parvient à s’imposer dans le marché de la grande distribution, au cours des années 1980 et au début des années 1990.
Cependant, au cours de l’année 1992, François Marland est confronté à d’importants problèmes de santé. Cela ne lui permet plus d’exercer sa profession d’homme d’affaires comme il le souhaiterait. C’est ainsi qu’il prend la décision de quitter le monde des affaires. Il cède le groupe Marland Distribution en 1992 au Crédit Lyonnais, en démissionnant de ses nombreux mandats. Il laisse la présidence du groupe à son bras droit, Eric de Bodman. Il met ainsi fin à sa glorieuse carrière dans les affaires. Par la suite, il décide de revenir à sa première profession, celle d’avocat.

L’ECRITURE D’UN LIVRE EN COLLABORATION AVEC SON PERE

A l’origine passionné par la médecine, François Marland a longtemps accompagné son père, Serge, dans sa pratique de la pédiatrie et de la psychothérapie. En effet, il l’a épaulé dans l’écriture de son livre intitulé Guérir des pièges de notre enfance ? paru en 1982. Homme aux multiples talents, François Marland a notamment travaillé avec le docteur Barry Austin Goodfield, psychothérapeute à San-Francisco, avant d’exercer ce métier seul pour des clients privés, quelques personnes célèbres et connues.
Le livre écrit entre père et fils aborde les thématiques de l’impact psychologique chez les enfants et comment ces traumatismes peuvent les suivre jusqu’à l’âge adulte s’ils ne sont pas pris en charge rapidement par des thérapeutes spécialisés. Marland père et fils cherchent à savoir si l’on peut guérir de ses anciens traumatismes psychologiques pour enfin vivre pleinement sa vie d’adulte. Les deux thérapeutes développent l’idée que les souffrances passées impactent notre vie future. Que l’on se souviennent des traumatismes ou non, qu’on les oublie ou non, ce lourd passé nous impacte forcément et de manière inconsciente. Le livre ne se contente pas de développer ce concept, il donne aussi des solutions pour faire face à ces souffrances passées afin de les surmonter. Il faut donc s’efforcer de réfléchir à une manière de guérir et de sortir de cette douleur handicapante.

L’engagement de François Marland dans l’humanitaire

François Marland a subventionné depuis 2012, deux dispensaires communautaires situés à Médor et Pérodin en Haïti. Sa générosité a permis aux deux dispensaires de maintenir leurs activités curatives et préventives auprès de la population locale. Chaque année, cette subvention est renouvelée.
La Fondation Smile of Children, l’association Concreta et les plateformes communautaires des sections communales de Médor et Pérodin travaillent sur place chaque jour pour venir en aide à cette population démunie.
Ces subventions ont également permis de mettre en place de grandes campagnes de vaccination qui permettent d'éviter de terribles épidémies de tuberculose, de grippe et d’hépatite B entre autres.
La fondation et les dispensaires luttent contre la malnutrition des nourrissons et des enfants qui ont des conséquences désastreuses et permettent de prévenir de nombreuses maladies.

Il permet également à la fondation Sonrisa de Nino située à Saint Domingue de développer et de permettre aux enfants de la république dominicaine d'accéder à l'éducation. En effet, de nombreuses familles ne peuvent pas subvenir aux besoins de leurs enfants et leur payer les fournitures nécessaires pour aller à l’école.
François Marland et son frère Jean Maurice ont créé la fondation en 2006. Les enfants de la fondation viennent des centres CONANI. Ils sont nourris et logés afin de pouvoir suivre leurs études dans les meilleures conditions. Chaque enfant est suivi et accompagné tout au long de sa scolarité jusqu'à son entrée à l’université. L'adolescent est également accompagné dans son insertion dans le monde du travail.

Les projets actuels de François Marland

Ayant fait ses preuves dans le monde des affaires, François Marland n’entend pas raccrocher le tablier de sitôt. En effet, encore aujourd’hui, il se lance dans de nombreuses activités.
La première concerne la joaillerie. François Marland a pris une licence haute joaillerie d’une fabrication de montre Suisse, appelée Quinting. La montre arbore un système de transparence innovant qui a immédiatement séduit l’homme d’affaires.
La seconde activité dans laquelle s’est lancée François Marland se focalise sur la création de cliniques spécialisées dans le domaine de la « hair restoration » ou restructuration capillaire, c’est-à-dire la greffe de cheveux, la luminothérapie, la dermopigmentation, etc. Aujourd’hui, l’entreprise est florissante. Des cliniques sont ouvertes en Grèce à Thessalonique, à Milan en Italie et à Montpellier. L’homme d’affaires compte bien étendre son activité en ouvrant d’autres établissements consacrés à la restauration capillaire, mais aussi au Botox et à l’acide hyaluronique.
Enfin, François Marland a aussi développé une troisième activité nommée Hathor, un pôle de négociation et d’analyse de données médicales à travers le monde et a structuré un véhicule qui prend des participations dans les sociétés.